Plateforme officielle de ressources sur le moustique tigre en Auvergne-Rhône-Alpes

Foire aux questions dédiée aux collectivités

Posez vos questions, répondez à d'autres, partagez vos expériences sur le moustique tigre !

Attention, le piégeage à lui seul il ne permettra pas de diminuer de façon significative la nuisance. Seule une utilisation collective sur plusieurs habitations, en un réseau suffisamment dense, peut s’avérer efficace. Il est impératif, au préalable, de supprimer tous les gîtes larvaires.

+ Pour en savoir plus sur les pièges

Christophe Bellet
Expert “Moustique Tigre – EID”

Non, les composteurs ne sont pas des lieux permettant la reproduction de cette espèce. Ce ne sont pas des gîtes larvaires. Pour se développer les larves de moustiques ont besoin d’une lame d’eau présente suffisamment longtemps (environ 1 semaine en période estivale) leur permettant d’assurer leur cycle de développement. Cette situation n’est jamais rencontrée dans un composteur.

Christophe Bellet
Expert “Moustique Tigre – EID”

Non, l’écologie particulière de cette espèce la rend incapable d’exploiter les biotopes que sont les rivières, les étangs, les mares, les prairies inondables, les marais, les fossés, les noues et les bassins d’infiltration. Dans son aire de répartition originelle, le moustique-tigre (Aedes albopictus) est une espèce forestière, cryptique, dont les larves se développent dans les petites collections d’eau des cavités arboricoles. Les œufs sont déposés au-dessus du niveau de l’eau, de préférence sur un support sombre et rugueux. Ainsi les gîtes larvaires exploités par le moustique-tigre sont exclusivement des petits contenants naturels (creux d’arbres, creux de rocher) ou artificiels (bidons, citernes, vases, contenants divers et variés…). 

En revanche, les bassins d’infiltration peuvent être à l’origine de la prolifération des espèces de moustiques traditionnellement rencontrées en milieux naturels (Aedes caspius, Aedes sticticus, Aedes vexans).

Christophe Bellet
Expert “Moustique Tigre – EID”

La démoustication est réalisée autour des cas confirmés de chikungunya, de dengue ou de Zika dans le cadre strict de la Lutte Anti-Vectorielle (LAV) conformément au décret n°2019-258 du 29 mars 2019 relatif à la prévention des maladies vectorielles.
Elle vise à détruire les insectes adultes potentiellement infectés par le virus et non pas à réduire une densité de moustique dans l’espace et le temps (il a d’ailleurs été constaté que les moustiques peuvent recoloniser une zone 10 jours après une démoustication).
Pour faire baisser la densité des moustiques et donc les nuisances, la solution la plus efficace est de supprimer les gîtes larvaires tout au long de la saison.

Source ARS

Lorsqu’un professionnel de santé identifie un cas de dengue, chikungunya ou zika il doit le signaler à l’Agence régionale de santé (ARS). Après une enquête épidémiologique, l’Entente interdépartementale Rhône-Alpes pour la démoustication (EIRAD) est mobilisée pour repérer la présence éventuelle de moustiques tigre autour des lieux considérés, supprimer les gites larvaires et mettre en œuvre des traitements biocides si nécessaire.

L’Agence régionale de santé informe systématiquement les maires des communes concernées par ces interventions de terrain.

En savoir +

Source ARS

Différents supports de communication sont à votre disposition sur ce site internet [lien]. Certains sont personnalisables avec le logo de votre collectivité. 

Pour être plus efficace, variez les supports et médias de communication (affiche, article ou bannière sur le site internet, bulletin communal, flyer, message sur panneau lumineux…). Vous pouvez aussi relayer l’adresse de cette plateforme à l’attention de vos administrés.

Source AgirMoustique.fr

Non, les moustiques-tigres sont diurnes alors que les chauve-souris sont nocturnes. Ils ne sont donc pas actifs sur les mêmes périodes de la journée. Les chauve-souris peuvent se nourrir d’espèces de moustiques nocturnes mais pas de moustique-tigre.

Sophie Vallon
Experte “Moustique Tigre – FREDON AURA”

Non, les mares en pleine-terre ne sont pas des gites larvaires pour le moustique-tigre. Celui-ci pond ses œufs sur des surfaces sèches juste au dessus du niveau de l’eau, principalement dans des contenants de petits à moyens volumes (ex : bidons, récupérateurs d’eau de pluie, bouches d’égouts, coupelles de pots de fleurs…). L’éclosion des œufs aura lieu après leur submersion, suite à des pluies ou des arrosages.

Sophie Vallon
Experte “Moustique Tigre – FREDON AURA”

Les voiles moustiquaires doivent avoir des mailles très fines (inférieures à 1 mm) pour empêcher les femelles de passer et d’accéder à l’eau. Attention, les femelles peuvent descendre par le chéneau, ou le tuyau d’arrivée d’eau, il est donc important que ce dernier s’arrête quelques centimètres au dessus du voile moustiquaire comme sur la photo ci-jointe (l’eau passe à travers mais les moustiques).

Sophie Vallon
Experte “Moustique Tigre – FREDON AURA”